#1
Faites bonne impression à vos visiteurs et gagnez leur confiance
Ils sont dans les villes, dans les campagnes… et ils attendent la moindre erreur
Si chacun se doute que les internautes sont sensibles à la qualité de l’orthographe lorsqu’il s’agit de déterminer s’ils peuvent accorder leur confiance à un site Internet, nous n’avons pour autant pas souvent l’occasion de poser des statistiques fiables sur ce sujet. Une étude menée auprès de Britanniques a permis de conclure que pour 6 personnes sur 10, l’orthographe pouvait à elle seule dissuader des internautes d’effectuer un achat sur un site Web [1]. Pire encore : 8 internautes sur 10 ne prendraient même pas la peine de cliquer sur une publicité comportant une unique erreur orthographique [2]. La cause de tout cela, c’est William H. Dutton, professeur d’études Internet à l’Université d’Oxford, qui l’explique le mieux : un internaute se doit d’être en permanence vigilant contre les tentatives d'escroquerie dont il pourrait être victime sur la toile. Et bien souvent, ce sont les fautes d’orthographe qui permettent de mettre la puce à l’oreille [3]. Ainsi, une publicité, un email ou une page Web dont l’orthographe serait maladroite instillera le doute dans l’esprit de l’internaute qui préférera généralement aller faire un tour chez la concurrence. Une illustration de cela – quelque peu extrême – nous est donnée par le défunt site TightsPlease.co.uk. La correction d’une simple faute de frappe sur une page très consultée ('Tights' était orthographié 'Tihgts') avait permis une augmentation de leur taux de conversion de près de 80% [4].
#2
Prenez un avantage sur vos concurrents et utilisez des outils qu'ils ne connaissent pas encore
500 000€. Soit la somme que touchait Mimie Mathy pour le tournage de deux épisodes de Joséphine Ange Gardien
Mais aussi et surtout le montant (estimé) que le e-commerçant Zappos.com a investi dans la relecture et correction… des avis laissés par les clients sur les pages produits [1]. Une courte étude leur a permis de constater que lorsque ces avis étaient rédigés avec une orthographe correcte, les produits se vendaient mieux. Ni une ni deux, Zappos a alors immédiatement fait relire et corriger les 5 millions d’avis laissés sur la boutique. Sans rentrer dans les détails, Zappos a communiqué que cet investissement avait permis des gains « substantiels » en retour. Le géant Amazon, épaté par ce coup de maitre de Zappos (qu’il a d’ailleurs fini par racheter en 2009 contre 850 millions de dollars… [2]), a décidé de suivre le même chemin et procède à la relecture et correction des avis laissés par ses clients sur Amazon.com à l’aide de son service « Amazon Mechanical Turk ». Ces pratiques, un peu trop efficaces au goût de certains, ont été pointées du doigt par des personnes qui y voyaient un manque d’éthique [3].
#3
Mettez en valeur tous vos produits et augmentez les ventes
Une bonne orthographe a le pouvoir de changer l’eau en vin et d’effacer les rides
OK, ça, ça ne semble pas vraiment possible. Cependant, vous allez voir qu’une bonne orthographe possède tout de même des pouvoirs surprenants… Un professeur de l’Université de New York nommé Panagiotis Ipeirotis a mené un travail dans la continuité des constats réalisés par Zappos.com. Il s’est intéressé aux avis laissés par les clients et à leur impact sur les ventes d’un produit [1]. Et son étude de cas sur le site de réservation Trip Advisor est particulièrement instructive. Il a établi que les hôtels ayant des commentaires bien orthographiés faisaient l’objet de plus de réservations sur le site que les autres [2]. Plus surprenant : même les commentaires teintés d’éléments péjoratifs, pourvu qu’ils soient bien orthographiés, permettraient d’augmenter le nombre de réservations. À l’inverse, trop de commentaires mélioratifs mal orthographiés seraient discrédités et donneraient une image négative de la clientèle faisant le choix de séjourner dans cet hôtel. Cette observation a pu ensuite être vérifiée sur Amazon [3]. La raison est simple, des avis négatifs correctement rédigés peuvent tout à fait être perçus comme comme constructifs et offrent aux clients potentiels la possibilité de mieux évaluer les risques auxquels ils s’exposent en se procurant le produit. Par exemple, une personne à la recherche d’un ordinateur lui permettant de réaliser essentiellement des tâches bureautiques ne serait pas effrayée par un commentaire client qui dirait « La carte graphique de cet ordinateur est insuffisante pour faire tourner les jeux vidéos les plus récents ». Au contraire, cela pourrait la conforter dans l’idée que l’ordinateur se trouve dans la gamme correspondant à ses besoins.
#4
Ayez bonne réputation auprès des moteurs de recherche et grimpez au sommet des résultats
Il n’y a pas que les produits laitiers qui sont vos amis pour la vie. Amit Singhal et Matt Cutts également
Amit Singhal, ingénieur informatique, dirigeait autrefois l’équipe chargée d’améliorer le moteur de recherche Google. Autant dire que ses conseils sont précieux à tout webmaster. Dans un article publié sur son blog en 2011, il faisait état de la volonté croissante de Google d’afficher des résultats menant à des pages possédant un contenu de qualité [1]. Il donne par la suite 23 critères permettant d’évaluer la qualité du contenu d’une page Web. Le cinquième met en avant de manière très explicite la nécessité qu’un contenu présente un bon niveau « d’orthographe et de grammaire » pour être considéré comme étant de qualité. Et les études menées par Matt Cutts, anciennement ingénieur chez Google lui aussi et longtemps considéré comme le porte-parole des bonnes pratiques SEO, vont dans ce sens. Il a pu constater que les pages considérées comme étant les plus crédibles par l’algorithme de Google – et donc les pages les mieux référencées – présentaient toutes un haut niveau d’orthographe, quand à l’inverse les pages les moins bien référencées contenaient systématiquement des fautes [2]. Une situation qui pourrait s’expliquer par cette statistique sans équivoque : le taux de rebond des sites affichant une erreur orthographique en page d’accueil est 80% plus élevé que les autres [3]. Or le taux de rebond est un critère utilisé par Google. Lorsqu’il est élevé, il indique au moteur de recherche que l’internaute a été déçu par ce qu’il a trouvé sur le site.
#1
Faites bonne impression à vos visiteurs et gagnez leur confiance
Ils sont dans les villes, dans les campagnes… et ils attendent la moindre erreur
Si chacun se doute que les internautes sont sensibles à la qualité de l’orthographe lorsqu’il s’agit de déterminer s’ils peuvent accorder leur confiance à un site Internet, nous n’avons pour autant pas souvent l’occasion de poser des statistiques fiables sur ce sujet. Une étude menée auprès de Britanniques a permis de conclure que pour 6 personnes sur 10, l’orthographe pouvait à elle seule dissuader des internautes d’effectuer un achat sur un site Web [1]. Pire encore : 8 internautes sur 10 ne prendraient même pas la peine de cliquer sur une publicité comportant une unique erreur orthographique [2]. La cause de tout cela, c’est William H. Dutton, professeur d’études Internet à l’Université d’Oxford, qui l’explique le mieux : un internaute se doit d’être en permanence vigilant contre les tentatives d'escroquerie dont il pourrait être victime sur la toile. Et bien souvent, ce sont les fautes d’orthographe qui permettent de mettre la puce à l’oreille [3]. Ainsi, une publicité, un email ou une page Web dont l’orthographe serait maladroite instillera le doute dans l’esprit de l’internaute qui préférera généralement aller faire un tour chez la concurrence. Une illustration de cela – quelque peu extrême – nous est donnée par le défunt site TightsPlease.co.uk. La correction d’une simple faute de frappe sur une page très consultée ('Tights' était orthographié 'Tihgts') avait permis une augmentation de leur taux de conversion de près de 80% [4].
500 000€. Soit la somme que touchait Mimie Mathy pour le tournage de deux épisodes de Joséphine Ange Gardien
Mais aussi et surtout le montant (estimé) que le e-commerçant Zappos.com a investi dans la relecture et correction… des avis laissés par les clients sur les pages produits [1]. Une courte étude leur a permis de constater que lorsque ces avis étaient rédigés avec une orthographe correcte, les produits se vendaient mieux. Ni une ni deux, Zappos a alors immédiatement fait relire et corriger les 5 millions d’avis laissés sur la boutique. Sans rentrer dans les détails, Zappos a communiqué que cet investissement avait permis des gains « substantiels » en retour. Le géant Amazon, épaté par ce coup de maitre de Zappos (qu’il a d’ailleurs fini par racheter en 2009 contre 850 millions de dollars… [2]), a décidé de suivre le même chemin et procède à la relecture et correction des avis laissés par ses clients sur Amazon.com à l’aide de son service « Amazon Mechanical Turk ». Ces pratiques, un peu trop efficaces au goût de certains, ont été pointées du doigt par des personnes qui y voyaient un manque d’éthique [3].
#2
Prenez un avantage sur vos concurrents et utilisez des outils qu'ils ne connaissent pas encore
#3
Mettez en valeur tous vos produits et augmentez les ventes
Une bonne orthographe a le pouvoir de changer l’eau en vin et d’effacer les rides
OK, ça, ça ne semble pas vraiment possible. Cependant, vous allez voir qu’une bonne orthographe possède tout de même des pouvoirs surprenants… Un professeur de l’Université de New York nommé Panagiotis Ipeirotis a mené un travail dans la continuité des constats réalisés par Zappos.com. Il s’est intéressé aux avis laissés par les clients et à leur impact sur les ventes d’un produit [1]. Et son étude de cas sur le site de réservation Trip Advisor est particulièrement instructive. Il a établi que les hôtels ayant des commentaires bien orthographiés faisaient l’objet de plus de réservations sur le site que les autres [2]. Plus surprenant : même les commentaires teintés d’éléments péjoratifs, pourvu qu’ils soient bien orthographiés, permettraient d’augmenter le nombre de réservations. À l’inverse, trop de commentaires mélioratifs mal orthographiés seraient discrédités et donneraient une image négative de la clientèle faisant le choix de séjourner dans cet hôtel. Cette observation a pu ensuite être vérifiée sur Amazon [3]. La raison est simple, des avis négatifs correctement rédigés peuvent tout à fait être perçus comme comme constructifs et offrent aux clients potentiels la possibilité de mieux évaluer les risques auxquels ils s’exposent en se procurant le produit. Par exemple, une personne à la recherche d’un ordinateur lui permettant de réaliser essentiellement des tâches bureautiques ne serait pas effrayée par un commentaire client qui dirait « La carte graphique de cet ordinateur est insuffisante pour faire tourner les jeux vidéos les plus récents ». Au contraire, cela pourrait la conforter dans l’idée que l’ordinateur se trouve dans la gamme correspondant à ses besoins.
Il n’y a pas que les produits laitiers qui sont vos amis pour la vie. Amit Singhal et Matt Cutts également
Amit Singhal, ingénieur informatique, dirigeait autrefois l’équipe chargée d’améliorer le moteur de recherche Google. Autant dire que ses conseils sont précieux à tout webmaster. Dans un article publié sur son blog en 2011, il faisait état de la volonté croissante de Google d’afficher des résultats menant à des pages possédant un contenu de qualité [1]. Il donne par la suite 23 critères permettant d’évaluer la qualité du contenu d’une page Web. Le cinquième met en avant de manière très explicite la nécessité qu’un contenu présente un bon niveau « d’orthographe et de grammaire » pour être considéré comme étant de qualité. Et les études menées par Matt Cutts, anciennement ingénieur chez Google lui aussi et longtemps considéré comme le porte-parole des bonnes pratiques SEO, vont dans ce sens. Il a pu constater que les pages considérées comme étant les plus crédibles par l’algorithme de Google – et donc les pages les mieux référencées – présentaient toutes un haut niveau d’orthographe, quand à l’inverse les pages les moins bien référencées contenaient systématiquement des fautes [2]. Une situation qui pourrait s’expliquer par cette statistique sans équivoque : le taux de rebond des sites affichant une erreur orthographique en page d’accueil est 80% plus élevé que les autres [3]. Or le taux de rebond est un critère utilisé par Google. Lorsqu’il est élevé, il indique au moteur de recherche que l’internaute a été déçu par ce qu’il a trouvé sur le site.
#4
Ayez bonne réputation auprès des moteurs de recherche et grimpez au sommet des résultats
